Titre : | Etude de faisabilité pour la constitution d'un atelier de transformation des fruits du Morvan | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Acer campestre, Auteur | Editeur : | Saint-Brisson : Parc naturel régional du Morvan | Importance : | 82 | Mots-clés : | fruit, Morvan | Note de contenu : | L'étude s'inscrit dans le cadre de la valorisation du patrimoine fruitier et l'animation du territoire. La présence des moyens de valorisation doit inciter à préserver la production. Par valorisation, il est entendu transformation des fruits en jus, confitures, conserves, etc.Des expériences similaires en France et à l'étranger indiquent que la transformation de fruits en jus, par pressage et pasteurisation est un moyen à privilégier. La pomme est le fruit le plus transformé. Les ateliers peuvent se classer en 4 catégories selon leur niveau technique et le mode de gestion : fermier, associatif, artisanal, industriel. Les structures les plus anciennes observées suivent cette évolution jusqu'à un stage artisanal confirmé.Une étude qualitative antécédente a été menée en 1995 pour recenser les variétés anciennes et locales existantes. Elle ne donne pas d'indication fiable du potentiel quantitatif qui pourrait être apporté au pressage. L'évaluation est rendue difficile par le caractère diffus des lieux de plantations (petits vergers ou arbres isolés) et le nombre de propriétaires. En revanche, l'adhésion aux différents stages de formations organisés par le Parc et l'achat de greffons ou de scions suggèrent un intérêt notable de la part des participants et acheteurs. L'apport à la transformation pourrait s'inscrire dans la continuité de leur activité.Une simulation des potentiels de 'production' de fruits a été faite à l'aide des listes de repérages qualitatifs (prospections de 1995) en supposant que les arbres existent toujours et en établissant trois hypothèses basses de rendement.En ce qui concerne la situation actuelle, l'étude note l'existence, d'une part d'un atelier de pressage artisanal qui souhaite compléter son équipement, et d'autre part de nombreuses manifestations festives lors desquelles des pommes sont pressées.L'approche s'inverse donc : un atelier de pressage peut être considéré plus comme un révélateur de potentiel que comme un moyen de le traiter. C'est l'offre qui suscitera la demande et non l'inverse.Tenant compte de ce constat et des offres de matériel pour les fournisseurs, les solutions de pressage se résument à 3 niveaux de technicité : A - atelier léger individuel à la ferme, B - atelier collectif pratique, C - atelier privé performant. Les 3 types sont décrits sur le plan technique.L'option atelier mobile est considérée pour le type B car elle rend un service plus étendu et participe à l'animation du territoire. Cette option est souvent une étape vers un atelier fixe qu'imposent les contraintes réglementaires sanitaire et environnementale.L'étude distingue l'investissement -relativement élevé- du fonctionnement - contraignant en temps. Le mode de financement diffère en conséquence : portage ou subvention sont favorisés pour l'investissement, tandis que la recherche de la couverture des frais de fonctionnement est visée tout en supposant un engagement fort.L'existence d'un porteur de projets - comme le montrent les témoignages - est essentielle ainsi que son accompagnement. L'étude remplit ses objectifs si elle sert de :- Moyen de détecter et motiver les porteurs de projet- Guide d'évaluation d'un projet par le Parc- Aide à la soumission de demande de subvention- Outil d'échange de pratiques avec d'autres entités- Outil de communication et d'animation du territoire rural- Outil pérenne - 5 ans - et évolutif |
Etude de faisabilité pour la constitution d'un atelier de transformation des fruits du Morvan [texte imprimé] / Acer campestre, Auteur . - Saint-Brisson : Parc naturel régional du Morvan, [s.d.] . - 82. Mots-clés : | fruit, Morvan | Note de contenu : | L'étude s'inscrit dans le cadre de la valorisation du patrimoine fruitier et l'animation du territoire. La présence des moyens de valorisation doit inciter à préserver la production. Par valorisation, il est entendu transformation des fruits en jus, confitures, conserves, etc.Des expériences similaires en France et à l'étranger indiquent que la transformation de fruits en jus, par pressage et pasteurisation est un moyen à privilégier. La pomme est le fruit le plus transformé. Les ateliers peuvent se classer en 4 catégories selon leur niveau technique et le mode de gestion : fermier, associatif, artisanal, industriel. Les structures les plus anciennes observées suivent cette évolution jusqu'à un stage artisanal confirmé.Une étude qualitative antécédente a été menée en 1995 pour recenser les variétés anciennes et locales existantes. Elle ne donne pas d'indication fiable du potentiel quantitatif qui pourrait être apporté au pressage. L'évaluation est rendue difficile par le caractère diffus des lieux de plantations (petits vergers ou arbres isolés) et le nombre de propriétaires. En revanche, l'adhésion aux différents stages de formations organisés par le Parc et l'achat de greffons ou de scions suggèrent un intérêt notable de la part des participants et acheteurs. L'apport à la transformation pourrait s'inscrire dans la continuité de leur activité.Une simulation des potentiels de 'production' de fruits a été faite à l'aide des listes de repérages qualitatifs (prospections de 1995) en supposant que les arbres existent toujours et en établissant trois hypothèses basses de rendement.En ce qui concerne la situation actuelle, l'étude note l'existence, d'une part d'un atelier de pressage artisanal qui souhaite compléter son équipement, et d'autre part de nombreuses manifestations festives lors desquelles des pommes sont pressées.L'approche s'inverse donc : un atelier de pressage peut être considéré plus comme un révélateur de potentiel que comme un moyen de le traiter. C'est l'offre qui suscitera la demande et non l'inverse.Tenant compte de ce constat et des offres de matériel pour les fournisseurs, les solutions de pressage se résument à 3 niveaux de technicité : A - atelier léger individuel à la ferme, B - atelier collectif pratique, C - atelier privé performant. Les 3 types sont décrits sur le plan technique.L'option atelier mobile est considérée pour le type B car elle rend un service plus étendu et participe à l'animation du territoire. Cette option est souvent une étape vers un atelier fixe qu'imposent les contraintes réglementaires sanitaire et environnementale.L'étude distingue l'investissement -relativement élevé- du fonctionnement - contraignant en temps. Le mode de financement diffère en conséquence : portage ou subvention sont favorisés pour l'investissement, tandis que la recherche de la couverture des frais de fonctionnement est visée tout en supposant un engagement fort.L'existence d'un porteur de projets - comme le montrent les témoignages - est essentielle ainsi que son accompagnement. L'étude remplit ses objectifs si elle sert de :- Moyen de détecter et motiver les porteurs de projet- Guide d'évaluation d'un projet par le Parc- Aide à la soumission de demande de subvention- Outil d'échange de pratiques avec d'autres entités- Outil de communication et d'animation du territoire rural- Outil pérenne - 5 ans - et évolutif |
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