Titre : | Contribution de l'agriculture au façonnement du territoire, évolution de la forêt. Approche localisée dans deux communes du Haut-Morvan : Ouroux et Planchez | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Marie Claustre Schill, Auteur | Année de publication : | 1994 | Importance : | 123 p | Mots-clés : | Morvan, Ouroux-en-Morvan, Planchez, agriculture, forêt, paysage | Résumé : |
LE POURQUOI ET LE COMMENT - Présentation de l'étude - Méthodologie.
LE VIF DU SUJET - Définition du contexte local à partir de l'observation du niveau communal - Analyse fine au niveau clairière - Bilan.
CHAMPS D'INTERVENTION POUR UN DEVELOPPEMENT - Le tourisme - Les perspectives de l'agriculture.
VERS DE 'NOUVELLES SOLIDARITES' - Le Parc naturel régional du Morvan, facteur d'unité du Morvan ? - L'indispensable intercommunalité. | Note de contenu : |
Résumé : On a souvent tendance à considérer que le Morvan est en proie à une désertification apocalyptique et désespérée, à un envahissement par la forêt, à l’instar de nombreux « espaces ruraux profonds » de France.L’objet de cette étude était d’analyser, à un niveau fin, celui de la commune (Ouroux et Planchez), puis celui de la clairière (Vizaine, Poirot, La Fiolle Boutenot), ce qu’il en était effectivement.La « clairière », définie ici comme un ensemble de hameaux au sein d’un espace agricole ouvert, est l’unité de gestion agricole, et structure le territoire.Individualisée dans son fonctionnement, elle s’intègre malgré tout dans le contexte plus général de la commune, et dans celui du Morvan.A l’issue de ce travail, on associe chacune des trois clairières étudiées à trois types d’évolution, trois types d’état du territoire.L’emprise agricole y est plus ou moins établie, mais aucun de ces types n’est aujourd’hui soumis à une pression forestière croissante, et « la friche » ne progresse plus. La fragilité est plus d’ordre démographique et social que territoriale.Si la situation actuelle est stable, la diminution du nombre d’agriculteurs « gérant l’espace » semble à long terme inéluctable si rien n’est fait pour favoriser le maintien des plus jeunes d’entre eux.L’agriculture ne « tiendra » son territoire qu’au prix d’aménagements impliquant tous les acteurs locaux.Cette mobilisation ne se fera que dans le cadre du « développement de nouvelles solidarités ». A peine ébauchée aujourd’hui, la mise en place d’une structure de concertation et d’action s’avère nécessaire.L’approche cartographique, privilégiée au cours de cette étude, fournissant des représentations conceptuelles du territoire, représente alors un outil pratique de développement. |
Contribution de l'agriculture au façonnement du territoire, évolution de la forêt. Approche localisée dans deux communes du Haut-Morvan : Ouroux et Planchez [texte imprimé] / Marie Claustre Schill, Auteur . - 1994 . - 123 p. Mots-clés : | Morvan, Ouroux-en-Morvan, Planchez, agriculture, forêt, paysage | Résumé : |
LE POURQUOI ET LE COMMENT - Présentation de l'étude - Méthodologie.
LE VIF DU SUJET - Définition du contexte local à partir de l'observation du niveau communal - Analyse fine au niveau clairière - Bilan.
CHAMPS D'INTERVENTION POUR UN DEVELOPPEMENT - Le tourisme - Les perspectives de l'agriculture.
VERS DE 'NOUVELLES SOLIDARITES' - Le Parc naturel régional du Morvan, facteur d'unité du Morvan ? - L'indispensable intercommunalité. | Note de contenu : |
Résumé : On a souvent tendance à considérer que le Morvan est en proie à une désertification apocalyptique et désespérée, à un envahissement par la forêt, à l’instar de nombreux « espaces ruraux profonds » de France.L’objet de cette étude était d’analyser, à un niveau fin, celui de la commune (Ouroux et Planchez), puis celui de la clairière (Vizaine, Poirot, La Fiolle Boutenot), ce qu’il en était effectivement.La « clairière », définie ici comme un ensemble de hameaux au sein d’un espace agricole ouvert, est l’unité de gestion agricole, et structure le territoire.Individualisée dans son fonctionnement, elle s’intègre malgré tout dans le contexte plus général de la commune, et dans celui du Morvan.A l’issue de ce travail, on associe chacune des trois clairières étudiées à trois types d’évolution, trois types d’état du territoire.L’emprise agricole y est plus ou moins établie, mais aucun de ces types n’est aujourd’hui soumis à une pression forestière croissante, et « la friche » ne progresse plus. La fragilité est plus d’ordre démographique et social que territoriale.Si la situation actuelle est stable, la diminution du nombre d’agriculteurs « gérant l’espace » semble à long terme inéluctable si rien n’est fait pour favoriser le maintien des plus jeunes d’entre eux.L’agriculture ne « tiendra » son territoire qu’au prix d’aménagements impliquant tous les acteurs locaux.Cette mobilisation ne se fera que dans le cadre du « développement de nouvelles solidarités ». A peine ébauchée aujourd’hui, la mise en place d’une structure de concertation et d’action s’avère nécessaire.L’approche cartographique, privilégiée au cours de cette étude, fournissant des représentations conceptuelles du territoire, représente alors un outil pratique de développement. |
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