Titre : | Impacts des étangs à gestion piscicole sur l'environnement | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pascal Trintignac, Auteur ; Violaine Kerleo, Auteur | Editeur : | Nantes : Syndicat Mixte pour le Développement de l'Aquaculture et de la Pêche en Pays de la Loire | Année de publication : | 2004 | Importance : | 60 | Mots-clés : | eau, environnement, pisciculture | Résumé : | La gestion piscicole - Les impacts sur la ressource en eau (quantitatif) - Les impacts sur la qualité de l'eau - Les impacts sur la fonction biologique. | Note de contenu : | Résumé de l'auteur : Les plans d’eau et les étangs ont des typologies et des usages différents avec des impacts variés sur l’environnement. Un des usages les plus anciens, la gestion piscicole liée au terme étang, requiert des pratiques particulières qui auront des effets sur les impacts générés. Cette étude a pour but de répertorier les références techniques et scientifiques portant sur les impacts de ces étangs piscicoles sur l’environnement. Les principaux impacts concernent l’eau et la fonction biologique.Concernant les impacts sur la ressource en eau en terme quantitatif, les pertes d’eau par évapotranspiration en France d’étangs piscicoles ne sont pas très différentes de celles de champs de céréales. Les infiltrations et fuites sont très limitées par l’usage piscicole et l’entretien. Etant remplis en hiver, ils n’aggravent pas les crues ou les étiages et peuvent même avoir dans certains cas de figure un rôle régulateur. Concernant les impacts sur la qualité de l’eau, la période la plus sensible constitue la phase de vidange. Une gestion piscicole, de bonnes pratiques comme des vidanges régulières permettent de limiter certaines exportations notamment de sédiments. Si l’étape de vidanges est maîtrisée, l’étang peut s’avérer intéressant grâce à une capacité auto-épuratrice notamment pour la MO, l’azote et le phosphore dont les taux seront améliorés par la gestion piscicole. Concernant la fonction biologique en aval des étangs, plusieurs impacts négatifs peuvent être constatés notamment à partir d’une certaine typologie de plans d’eau ou à la suite de vidanges non maîtrisées comme par exemple l’exportation d’espèces nuisibles ou envahissantes. Quels que soient la typologie, l’usage piscicole, de bonnes pratiques et de bons aménagements doivent permettre de les éviter.D’une manière générale, si certaines études sont contradictoires, les travaux tendent à montrer que l’impact d’un étang ou d’un plan d’eau dépend en grande partie de l’usage qu’on en fait en plus de sa typologie. La gestion piscicole est un des usages qui peut permettre de diminuer un certain nombre d’impacts négatifs classiquement attribués aux plans d’eau et d’avoir des impacts positifs sur l’environnement. |
Impacts des étangs à gestion piscicole sur l'environnement [texte imprimé] / Pascal Trintignac, Auteur ; Violaine Kerleo, Auteur . - Nantes : Syndicat Mixte pour le Développement de l'Aquaculture et de la Pêche en Pays de la Loire, 2004 . - 60. Mots-clés : | eau, environnement, pisciculture | Résumé : | La gestion piscicole - Les impacts sur la ressource en eau (quantitatif) - Les impacts sur la qualité de l'eau - Les impacts sur la fonction biologique. | Note de contenu : | Résumé de l'auteur : Les plans d’eau et les étangs ont des typologies et des usages différents avec des impacts variés sur l’environnement. Un des usages les plus anciens, la gestion piscicole liée au terme étang, requiert des pratiques particulières qui auront des effets sur les impacts générés. Cette étude a pour but de répertorier les références techniques et scientifiques portant sur les impacts de ces étangs piscicoles sur l’environnement. Les principaux impacts concernent l’eau et la fonction biologique.Concernant les impacts sur la ressource en eau en terme quantitatif, les pertes d’eau par évapotranspiration en France d’étangs piscicoles ne sont pas très différentes de celles de champs de céréales. Les infiltrations et fuites sont très limitées par l’usage piscicole et l’entretien. Etant remplis en hiver, ils n’aggravent pas les crues ou les étiages et peuvent même avoir dans certains cas de figure un rôle régulateur. Concernant les impacts sur la qualité de l’eau, la période la plus sensible constitue la phase de vidange. Une gestion piscicole, de bonnes pratiques comme des vidanges régulières permettent de limiter certaines exportations notamment de sédiments. Si l’étape de vidanges est maîtrisée, l’étang peut s’avérer intéressant grâce à une capacité auto-épuratrice notamment pour la MO, l’azote et le phosphore dont les taux seront améliorés par la gestion piscicole. Concernant la fonction biologique en aval des étangs, plusieurs impacts négatifs peuvent être constatés notamment à partir d’une certaine typologie de plans d’eau ou à la suite de vidanges non maîtrisées comme par exemple l’exportation d’espèces nuisibles ou envahissantes. Quels que soient la typologie, l’usage piscicole, de bonnes pratiques et de bons aménagements doivent permettre de les éviter.D’une manière générale, si certaines études sont contradictoires, les travaux tendent à montrer que l’impact d’un étang ou d’un plan d’eau dépend en grande partie de l’usage qu’on en fait en plus de sa typologie. La gestion piscicole est un des usages qui peut permettre de diminuer un certain nombre d’impacts négatifs classiquement attribués aux plans d’eau et d’avoir des impacts positifs sur l’environnement. |
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