Titre : | Détermination des conditions de viabilité des exploitations agricoles, spécialisées dans l'élevage allaitant, sur le territoire du Sud Morvan : Mémoire de fin d'études présenté en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers et du grade de mastaire | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Etienne Rocheteau, Auteur | Editeur : | Angers : ESA (Angers) | Année de publication : | 2003 | Importance : | 85 p | Mots-clés : | élevage, agriculture, exploitation agricole, Sud Morvan | Note de contenu : |
Résumé de l'auteur : Situé au Sud de la Nièvre, le territoire du Sud Morvan (cantons de Luzy et Moulins-Engilbert) est au cœur du bassin charolais. L'agriculture est principalement orientée vers la production de bovins viande maigre destinée aux pays d'Europe du Sud. Dans un contexte d'évolution importante de l'agriculture marquée par la disparition des exploitations et des actifs agricoles au profit de l'agrandissement, la demande émane des professionnels agricoles du territoire, préoccupés par l'avenir de l'agriculture et du tissu rural.L'étude a pour objet de déterminer les facteurs de viabilité de ces petites exploitations et d'apporter des éléments de réflexion. Elle aborde, dans un premier temps, la viabilité à travers les résultats technico-économiques de 49 exploitations, sur deux années. D'une part, la compétence de l'éleveur et les performances du troupeau (mesurées par la marge brute/UGB) apparaissent comme les facteurs les plus explicatifs de la dispersion du revenu disponible. D'autre part, les éléments de structure des exploitations sont peu actifs sur la dispersion du revenu dans une gamme étroite de surface (50 à 120 ha). Enfin, les charges de structure et les annuités jouent un rôle pénalisant bien souvent du fait de performances insuffisantes. La marge brute dégagée ne permet alors pas d'y faire face. Dans un second temps, une approche plus qualitative (entretiens semi directifs de 15 éleveurs) a permis de mettre en avant les questions relatives à la main d'œuvre permanente non rémunérée.Celle-ci concerne finalement peu d'exploitations. Le revenu complémentaire du revenu agricole apparaît également peu déterminant. Enfin la qualité de vie, qui correspond aujourd'hui à une forte demande des agriculteurs, est tout à fait compabible, dans la majorité des cas, avec le travail demandé par ces petites structures.Bien que les situations des exploitations soient très hétérogènes, il est possible de conclure qu'un grand nombre de ces petites exploitations sont tout à fait viables. |
Détermination des conditions de viabilité des exploitations agricoles, spécialisées dans l'élevage allaitant, sur le territoire du Sud Morvan : Mémoire de fin d'études présenté en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers et du grade de mastaire [texte imprimé] / Etienne Rocheteau, Auteur . - Angers : ESA (Angers), 2003 . - 85 p. Mots-clés : | élevage, agriculture, exploitation agricole, Sud Morvan | Note de contenu : |
Résumé de l'auteur : Situé au Sud de la Nièvre, le territoire du Sud Morvan (cantons de Luzy et Moulins-Engilbert) est au cœur du bassin charolais. L'agriculture est principalement orientée vers la production de bovins viande maigre destinée aux pays d'Europe du Sud. Dans un contexte d'évolution importante de l'agriculture marquée par la disparition des exploitations et des actifs agricoles au profit de l'agrandissement, la demande émane des professionnels agricoles du territoire, préoccupés par l'avenir de l'agriculture et du tissu rural.L'étude a pour objet de déterminer les facteurs de viabilité de ces petites exploitations et d'apporter des éléments de réflexion. Elle aborde, dans un premier temps, la viabilité à travers les résultats technico-économiques de 49 exploitations, sur deux années. D'une part, la compétence de l'éleveur et les performances du troupeau (mesurées par la marge brute/UGB) apparaissent comme les facteurs les plus explicatifs de la dispersion du revenu disponible. D'autre part, les éléments de structure des exploitations sont peu actifs sur la dispersion du revenu dans une gamme étroite de surface (50 à 120 ha). Enfin, les charges de structure et les annuités jouent un rôle pénalisant bien souvent du fait de performances insuffisantes. La marge brute dégagée ne permet alors pas d'y faire face. Dans un second temps, une approche plus qualitative (entretiens semi directifs de 15 éleveurs) a permis de mettre en avant les questions relatives à la main d'œuvre permanente non rémunérée.Celle-ci concerne finalement peu d'exploitations. Le revenu complémentaire du revenu agricole apparaît également peu déterminant. Enfin la qualité de vie, qui correspond aujourd'hui à une forte demande des agriculteurs, est tout à fait compabible, dans la majorité des cas, avec le travail demandé par ces petites structures.Bien que les situations des exploitations soient très hétérogènes, il est possible de conclure qu'un grand nombre de ces petites exploitations sont tout à fait viables. |
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