Titre : | Essai de dénombrement du gros gibier en forêt de plaine par télédétection aérienne à basse altitude en infra-rouge thermique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Ministère de la Culture et de l'Environnement, Auteur | Editeur : | Paris : Ministère de la culture et de l'environnement | Année de publication : | 1976 | Importance : | 37 | Mots-clés : | faune, gibier, télédétection | Note de contenu : | Un essai de recensement du gros gibier en forêt de plaine par télédétection aérienne à basse altitude en infra-rouge thermique a été entrepris à l'initiative du Ministère de la Qualité de la Vie-Environnement sur le Parc de Boutissaint dans l'Yonne (450 ha clôturés y.c. deux enclos de vision) et sur une zone de la forêt d'Orléans couvrant plus de 4 000 ha dans la semaine du 8 et 12 mars 1976. Des comptages au sol ont été effectués à une date proche du vol.L'expérience avait pour but : d'essayer plusieurs capteurs thermiques, de déterminer les altitudes et les périodes de la journée les plus favorables aux enregistrements, de connaître le degré d'exhaustivité des renseignements obtenus en forêt de feuillus sèche ou humide, en forêt de conifères et en forêt mixte, d'examiner les possibilités et le niveau de précision du dénombrement des gros gibiers répartis par espèce en sangliers et cervidés (et chevreuils si possible) et en adultes et jeunes.Cette expérience de dénombrement, basée sur la différence de température des gros gibiers par rapport au milieu ambiant et sur le rayonnement thermique des animaux, réalisée visuellement sur les thermographies a donné des résultats prometteurs à une altitude de prise de vues de 150 à 250 m au lever ou, de préférence, au coucher du soleil.90 à 95 % des grands animaux sauvages sont détectés en forêt de feuillus et 70 % en forêt de conifères moyennement dense en distinguant très grossièrement les espèces et les adultes des jeunes.Sous réserve de la confirmation de ces résultats par d'autres expériences sur des forêts de plaine présentant des caractéristiques diversifiées, on peut envisager d'utiliser la télédétection aérienne à basse altitude en infra-rouge thermique pour recenser annuellement les gros gibiers par espèce répartis en adultes-jeunes à la fin de l'hiver en tirant au sort un échantillon annuel de massifs forestiers de plaine classés sommairement selon leurs caractéristiques ou un échantillon de bandes de vol au-dessus de zones boisées. Des sondages très légers au sol pourraient apporter des informations complémentaires plus fines sur les animaux, notamment sur l'âge et le sexe et serviraient à caler les informations thermiques. |
Essai de dénombrement du gros gibier en forêt de plaine par télédétection aérienne à basse altitude en infra-rouge thermique [texte imprimé] / Ministère de la Culture et de l'Environnement, Auteur . - Paris : Ministère de la culture et de l'environnement, 1976 . - 37. Mots-clés : | faune, gibier, télédétection | Note de contenu : | Un essai de recensement du gros gibier en forêt de plaine par télédétection aérienne à basse altitude en infra-rouge thermique a été entrepris à l'initiative du Ministère de la Qualité de la Vie-Environnement sur le Parc de Boutissaint dans l'Yonne (450 ha clôturés y.c. deux enclos de vision) et sur une zone de la forêt d'Orléans couvrant plus de 4 000 ha dans la semaine du 8 et 12 mars 1976. Des comptages au sol ont été effectués à une date proche du vol.L'expérience avait pour but : d'essayer plusieurs capteurs thermiques, de déterminer les altitudes et les périodes de la journée les plus favorables aux enregistrements, de connaître le degré d'exhaustivité des renseignements obtenus en forêt de feuillus sèche ou humide, en forêt de conifères et en forêt mixte, d'examiner les possibilités et le niveau de précision du dénombrement des gros gibiers répartis par espèce en sangliers et cervidés (et chevreuils si possible) et en adultes et jeunes.Cette expérience de dénombrement, basée sur la différence de température des gros gibiers par rapport au milieu ambiant et sur le rayonnement thermique des animaux, réalisée visuellement sur les thermographies a donné des résultats prometteurs à une altitude de prise de vues de 150 à 250 m au lever ou, de préférence, au coucher du soleil.90 à 95 % des grands animaux sauvages sont détectés en forêt de feuillus et 70 % en forêt de conifères moyennement dense en distinguant très grossièrement les espèces et les adultes des jeunes.Sous réserve de la confirmation de ces résultats par d'autres expériences sur des forêts de plaine présentant des caractéristiques diversifiées, on peut envisager d'utiliser la télédétection aérienne à basse altitude en infra-rouge thermique pour recenser annuellement les gros gibiers par espèce répartis en adultes-jeunes à la fin de l'hiver en tirant au sort un échantillon annuel de massifs forestiers de plaine classés sommairement selon leurs caractéristiques ou un échantillon de bandes de vol au-dessus de zones boisées. Des sondages très légers au sol pourraient apporter des informations complémentaires plus fines sur les animaux, notamment sur l'âge et le sexe et serviraient à caler les informations thermiques. |
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