Titre : | Ecotoxicité des lixiviats de décharges : étude de faisabilité en Bourgogne (IUP Génie de l'Environnement). Rapport de stage IUP 3ème année | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Julien Brunet, Auteur | Editeur : | Université de Metz | Année de publication : | 2002 | Importance : | 54 p | Mots-clés : | décharge, hygiène publique | Résumé : |
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE - Législation et réglementation - Les lixiviats de décharges - Toxicité des lixiviats de décharges sur l'environnement - Intérêt des bioessais dans l'évaluation de l'impact d'un mélange complexe - Contexte départemental et méthodologie d'étude.
ETUDE EXPERIMENTALE - Matériel et méthodes - Résultats.DISCUSSION GENERALE - La batterie de tests d'écotoxicité - Mise en relation des bio-tests avec les analyses physico-chimiques. | Note de contenu : |
Résumé de l'auteur : Depuis le 1er juillet 2002, seuls les déchets ultimes, au sens défini par la loi du 13 juillet 1992, sont autorisés à rejoindre les centres d’enfouissement techniques. Ces installations étant les seules habilitées à les stocker, elles doivent répondre à un cahier des charges très strict quant à la protection de l’environnement, en particulier la gestion des lixiviats générés par la percolation de l’eau au travers des déchets.Cette étude de faisabilité s’inscrit dans le cadre des programmes de résorption des décharges non autorisées menés au niveau départemental. Les schémas de réhabilitation proposés pour les sites les plus problématiques mentionnent la possibilité d’analyse d’écotoxicité des lixiviats de décharges. L’étude se propose de faciliter la prise en compte de ce paramètre pour une étude de risque et d’impact de sites à forts enjeux environnementaux (sensibilité des eaux superficielles, des eaux souterraines, des milieux naturels).Ce travail a consisté en des analyses physico-chimiques de lixiviats, couplées à une batterie de quatre tests de toxicité normalisés, et deux microbiotests en kit récemment développés pour être utilisés en routine. Trois sites de décharges brutes à problématique environnementale importante ont été échantillonnés, dont deux d’entre eux ont en sus bénéficié d’un rapide diagnostic de qualité biologique des cours d’eau limitrophes des dépôts d’ordures. Un quatrième site, une décharge autorisée de classe II, a servi de référence au regard de la toxicité potentielle d’un lixiviat dit « brut ».Les résultats montrent des effets toxiques de lixiviats échantillonnés dans le milieu naturel, donc dilués. Cette toxicité a été détectée par un test semi-chronique sur lentilles d’eau et par un microbiotest aigu proche de l’universel test sur Daphnies, le Thamnotoxkit, qui est de plus très facile à mettre en œuvre et peu coûteux. Le relevé des populations de Diatomées sur un cours d’eau proche d’un des trois sites a également mis en évidence un impact, alors que les données physico-chimiques du lixiviat correspondant n’annonçaient guère plus qu’une teneur élevée en Zinc (0.2 mg/l).L’intégration d’une approche triadique dans les programmes de réhabilitation des décharges brutes semble donc avoir un grand intérêt, surtout pour des sites sensibles.Ces premières étapes de caractérisation du risque écotoxique faciliteront les étapes ultérieures de mise en œuvre des études de résorption des décharges et permettront de se positionner sur les conditions de réaménagement. |
Ecotoxicité des lixiviats de décharges : étude de faisabilité en Bourgogne (IUP Génie de l'Environnement). Rapport de stage IUP 3ème année [texte imprimé] / Julien Brunet, Auteur . - [S.l.] : Université de Metz, 2002 . - 54 p. Mots-clés : | décharge, hygiène publique | Résumé : |
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE - Législation et réglementation - Les lixiviats de décharges - Toxicité des lixiviats de décharges sur l'environnement - Intérêt des bioessais dans l'évaluation de l'impact d'un mélange complexe - Contexte départemental et méthodologie d'étude.
ETUDE EXPERIMENTALE - Matériel et méthodes - Résultats.DISCUSSION GENERALE - La batterie de tests d'écotoxicité - Mise en relation des bio-tests avec les analyses physico-chimiques. | Note de contenu : |
Résumé de l'auteur : Depuis le 1er juillet 2002, seuls les déchets ultimes, au sens défini par la loi du 13 juillet 1992, sont autorisés à rejoindre les centres d’enfouissement techniques. Ces installations étant les seules habilitées à les stocker, elles doivent répondre à un cahier des charges très strict quant à la protection de l’environnement, en particulier la gestion des lixiviats générés par la percolation de l’eau au travers des déchets.Cette étude de faisabilité s’inscrit dans le cadre des programmes de résorption des décharges non autorisées menés au niveau départemental. Les schémas de réhabilitation proposés pour les sites les plus problématiques mentionnent la possibilité d’analyse d’écotoxicité des lixiviats de décharges. L’étude se propose de faciliter la prise en compte de ce paramètre pour une étude de risque et d’impact de sites à forts enjeux environnementaux (sensibilité des eaux superficielles, des eaux souterraines, des milieux naturels).Ce travail a consisté en des analyses physico-chimiques de lixiviats, couplées à une batterie de quatre tests de toxicité normalisés, et deux microbiotests en kit récemment développés pour être utilisés en routine. Trois sites de décharges brutes à problématique environnementale importante ont été échantillonnés, dont deux d’entre eux ont en sus bénéficié d’un rapide diagnostic de qualité biologique des cours d’eau limitrophes des dépôts d’ordures. Un quatrième site, une décharge autorisée de classe II, a servi de référence au regard de la toxicité potentielle d’un lixiviat dit « brut ».Les résultats montrent des effets toxiques de lixiviats échantillonnés dans le milieu naturel, donc dilués. Cette toxicité a été détectée par un test semi-chronique sur lentilles d’eau et par un microbiotest aigu proche de l’universel test sur Daphnies, le Thamnotoxkit, qui est de plus très facile à mettre en œuvre et peu coûteux. Le relevé des populations de Diatomées sur un cours d’eau proche d’un des trois sites a également mis en évidence un impact, alors que les données physico-chimiques du lixiviat correspondant n’annonçaient guère plus qu’une teneur élevée en Zinc (0.2 mg/l).L’intégration d’une approche triadique dans les programmes de réhabilitation des décharges brutes semble donc avoir un grand intérêt, surtout pour des sites sensibles.Ces premières étapes de caractérisation du risque écotoxique faciliteront les étapes ultérieures de mise en œuvre des études de résorption des décharges et permettront de se positionner sur les conditions de réaménagement. |
|