[n° ou bulletin] est un bulletin de / Claude PéquinotTitre : | n° 70 - 37è année, 2010 - La Révolution vécue en Morvan dans le District de Château-Chinon : "Au temps du Gouvernement Révolutionnaire réorganisé et du Grand Comité. Frimaire à Thermidor An II : Décembre 1793 à Juillet 1794" | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | André Paris, Auteur | Année de publication : | 2010 | Importance : | 96 p | Format : | 21 cm | Langues : | Français (fre) | Résumé : |
Pendant les quelques mois qui séparent frimaire de thermidor an II, au temps du gouvernement révolutionnaire réorganisé et de l'influence prépondérante de Robespierre, le district de Chinon-la-Montagne connaît dans des formes spécifiques la Terreur comprise dans son sens large, l'application autoritaire des indispensables mesures du salut national. Partagée entre un noyau bourgeois et des éléments plus populaires de l'artisanat et de la boutique, avec quelques citoyens venus des bureaux particulièrement efficaces, l'administration de district s'efforce de répondre aux exigences de la situation, lever et équiper les recrues, produire le salpêtre indispensable pour la fabrication des poudres, assurer le ravitaillement du chef-lieu, assurer l'approvisionnement de Paris en bois. La réponse passe par les contraintes de l'économie dirigée, maximum et réquisitions nombreuses qui pèsent particulièrement sur la population paysanne. Très handicapée par le manque d'hommes instruits dans les communes, l'administration s'attache au respect de la législation révolutionnaire définie par les décrets de frimaire. Elle dispose d'une autorité souvent fragile et se heurte à la désobéissance de mauvais citoyens, réfractaires au service militaire, au contrôle du commerce, à la déchristianisation. Les réelles mesures prises contre les suspects ne vont pas jusqu'aux conséquences extrêmes pour certains notables qui ne quittent pas les prisons de la ville. Le district ne paraît à l'origine d'aucune exécution. Les administrateurs se sont montrés prudents et modérés. La vente des biens des émigrés débute et profite partiellement à la petite paysannerie. L'absence des registres de la municipalité de la ville, du comité révolutionnaire et de la société populaire nous empêche de bien connaître la poussée montagnarde, les initiatives et les responsabilités. |
[n° ou bulletin] est un bulletin de / Claude Péquinotn° 70 - 37è année, 2010 - La Révolution vécue en Morvan dans le District de Château-Chinon : "Au temps du Gouvernement Révolutionnaire réorganisé et du Grand Comité. Frimaire à Thermidor An II : Décembre 1793 à Juillet 1794" [texte imprimé] / André Paris, Auteur . - 2010 . - 96 p ; 21 cm. Langues : Français ( fre) Résumé : |
Pendant les quelques mois qui séparent frimaire de thermidor an II, au temps du gouvernement révolutionnaire réorganisé et de l'influence prépondérante de Robespierre, le district de Chinon-la-Montagne connaît dans des formes spécifiques la Terreur comprise dans son sens large, l'application autoritaire des indispensables mesures du salut national. Partagée entre un noyau bourgeois et des éléments plus populaires de l'artisanat et de la boutique, avec quelques citoyens venus des bureaux particulièrement efficaces, l'administration de district s'efforce de répondre aux exigences de la situation, lever et équiper les recrues, produire le salpêtre indispensable pour la fabrication des poudres, assurer le ravitaillement du chef-lieu, assurer l'approvisionnement de Paris en bois. La réponse passe par les contraintes de l'économie dirigée, maximum et réquisitions nombreuses qui pèsent particulièrement sur la population paysanne. Très handicapée par le manque d'hommes instruits dans les communes, l'administration s'attache au respect de la législation révolutionnaire définie par les décrets de frimaire. Elle dispose d'une autorité souvent fragile et se heurte à la désobéissance de mauvais citoyens, réfractaires au service militaire, au contrôle du commerce, à la déchristianisation. Les réelles mesures prises contre les suspects ne vont pas jusqu'aux conséquences extrêmes pour certains notables qui ne quittent pas les prisons de la ville. Le district ne paraît à l'origine d'aucune exécution. Les administrateurs se sont montrés prudents et modérés. La vente des biens des émigrés débute et profite partiellement à la petite paysannerie. L'absence des registres de la municipalité de la ville, du comité révolutionnaire et de la société populaire nous empêche de bien connaître la poussée montagnarde, les initiatives et les responsabilités. |
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